Condamné Á la pauvreté
Une analyse des causes de la misère effroyable du peuple haïtien
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About the Book
Parler de croissance économique pour réduire la pauvreté dans laquelle Haïti se trouve condamnée parait inadéquat aux nouvelles théories avancées en macroéconomie. L’économie haïtienne est marquée par sa faible capacité à exporter, une grande demande d’importations incluant même les produits agricoles qui jadis fi rent la renommée de cette ile caribéenne. Durant les dernières décennies, le revenu national est devenu fonction des dons de la charité internationale et des rémittences expédiées par les haïtiens vivants dans la Diaspora. Les investissements directs de l’étranger sont insuffi sants parce que les fi nanciers internationaux ne semblent pas s’intéresser au cas haïtien. La surpopulation, le manque d’infrastructures, la déplétion de nos ressources naturelles associés dans un environnent politique instable font fuir toutes les classes sociales. La globalisation économique et fi nancière continue à grand pas, mais Haïti risque de devenir de moins en moins compétitif. Quel taux annuel de croissance sera nécessaire pour relever le défi haïtien et pendant combien d’années? Durant l’année 2009, peu après les 4 cyclones de l’été 2008, un de nos amis á l’intérieur de l’Empire Américain, Bill Clinton, accompagné de nombreux hommes d’affaires voyagea á travers le territoire pour évaluer les possibilités d’investissements offertes par Haïti. Depuis lors, aucune nouvelle de ces distingués visiteurs .Puis est survenu le choc du 12 Janvier 2010 où l’économie haïtienne s’est virtuellement effondrée. La ville de Port –au-Prince est tombée en ruine. De nombreux cadavres de personnes portées disparues dans l’hécatombe sont restés ensevelis sous les décombres. Mais, hélas, la politicaillerie continue…
About the Author
Alix Michel est un Economiste de formation, chercheur académique et auteur. Il a obtenu son bachelier en Finances/Investissements et sa maitrise en Economie dans deux des plus prestigieuses facultés de la cité universitaire de New York, Bernard Baruch et Brooklyn. Après un bref passage á Medgar Evers Collège comme enseignant, il est retourné dans l’administration de la ville de New York et prête ses services au département de logement pour les déshérités. Passionné par les implications de la Science Economique dans la vie quotidienne, il s’est résolument lancé dans la recherche. Il est un membre actif de l’association des économistes américains (AEA). Avec d’autres bons samaritains, il prête ses services dans une organisation à but non lucratif secourant les enfants déshérités d’un quartier pauvre de Port au Prince. Sa convoitise est de perquisitionner universellement en quête de déchiffrer les disparates causes de la pauvreté angoissante de son pays.